Sur les planches du Petit Théâtre puis sous mon char

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Au XIXe siècle, on traînait un ennemi à cheval attaché par les pieds au bout d’une corde sur la rue principale afin de montrer à tout le village qu’on à eu le dessus sur lui suite à un duel. Moi je vais faire ça, mais avec mon char scrap.

Mon est* de chien sale (oui…ça commence comme ça). On a créé un monde ensemble. Découpé en silhouettes, deux êtres qui s’font souffler la réplique plutôt qu’une brise de vent à -35 dans face.

Pour un pays blanc comme l’Abitibi-Témiscamingue, c’est une fenêtre sur le monde. Une manière de mieux comprendre ce qui nous tourmente et nous fait sourire. C’est le quotidien de tout l’monde dans place. Comme plonger dans le lac Osisko; c’est d’la marde mais ça fait partie de nous.

Vous allez vous sentir cheap de pas être moi cher public, vous allez pleurer ma vie comme si c’était la vôtre. Vous allez rire en tabarn*** même si quand moi je l’ai dit, c’était pas supposé être une joke.

Vous serai toujours présent pour le rappel, même si ça implique un 5 minutes de plus pour déblayer vos chars. Parce que quand j’ouvre la bouche, quand je danse ou quand j’dit comment que j’feel, même si c’est scripté…ben ça part des feux un peu partout en Abitibi. Ça donne le ton à l’hiver. Ça explique le réchauffement climatique.

C’était ça notre monde. Deux ou trois solstices sur une ligne de vie.

Après le breakup, ce fût le respirateur artificielle. Plutôt que de l’achevé, t’as sacré un Red Bull là d’dans et tu l’obliges à se parader comme une pute à 5 sous au maquillage cheap. J’vais finir par me faire une raison. C’est pas tant l’acte, mais la pièce qui veut pas finir.

Aujourd’hui j’ai toujours l’aspiration mais pas le courage. Je peux pas m’adonner à ce qui me fait sentir vivante, parce que sinon j’vais te tuer. M’adonner à ma passion ce serais de te r’voir toé pis ta face de vendeur de chars d’occasions. C’est typique à l’Abitibi. Typique au p’tites places. À Montréal ce serait différent. En Allemagne aussi. Même en Jamésie ostie.

C’est juste ça maintenant : « le show ».

Je veux juste te rouler dessus. Sur l’heure du midi. Au soleil. Sur la Murdoch en face de chez Morasse. Pendant le FME. Les kids vont cracher leur cheeseburgers, terrifiés. J’vais répondre : « Calmez vous, mais calmez vous…c’est juste du théâtre. »

*Fermeture du rideau

Anonyme

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Je vais te tuer dans ton sommeil – Fille

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