Si j’étais à Montréal, j’pourrais m’perdre dans la masse jusqu’à temps de m’sentir assez p’tite pour m’effacer d’la vie un ti boutte. J’pourrais changer d’quartier, changer d’bar, changer d’épicerie, voir même changer de vie…
Tu l’as senti toi aussi. Tu étais parti, tu pensais revenir ou rester et là, tu es ici, en Abitibi-Témiscamingue, ou tu l’envisages. Tu t’es fait à l’idée ou ça s’en vient. Tu te poses encore régulièrement des questions. Maudit combat…