Matante Likho

Matante Likho

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« Ne réveille pas le malheur qui veille. »

Sacré-Cœur, décembre ’86

Je suis un petit cul de sixième, je reviens de l’école en tentant d’atteindre Dave, le voisin, avec des boules de neige. De retour à la maison, je la repère. Elle est assise à la table. Un jeu de cartes disposé en forme d’étoile devant sa tasse de thé noir. Pour moi, Matante Likho, c’est une mère russe d’adoption. Du plus loin que je me souvienne, elle a toujours été là, à cet endroit, dans notre cuisine.

Mon père, cadre à la mine, a convaincu ma mère de l’engager dès mon entrée au primaire. Lavage, repas ; petit répit de ménage troqué contre de l’argent comptant. Il pouvait ainsi rentrer tard du boulot et ma mère, courir les réunions. Je n’étais jamais seul.

Mes chaussures enlevées, je me lave les mains avant de piger dans les blinis de la semaine. Je file ensuite la rejoindre à toute vitesse. Sans me regarder, instinctivement, elle éloigne de moi le cendrier. Elle me demande quelle carte jouer. Cette fois, je lui pointe Kochtcheï, mon vilain russe préféré. Elle sourit et m’explique qu’il est trop tôt pour l’utiliser. Elle tire ma chaise plus près de la sienne.

Matante Elya Likhosky porte la cinquantaine indéterminée sous son foulard. Ses cheveux longs, gris-argenté, tombent sur une sorte de gilet-veste noire. Son parfum mélange épices, humidité et tabac à rouler. Sa voix douce accompagne joliment son accent de l’Est. Son visage sévère est balafré comme Albator par un cache-œil de pirate en tissu.

J’avais sept ans lorsqu’elle m’a raconté avoir perdu son œil, noyée par un trop gros chagrin. Elle avait devancé ma curiosité. En passant sa main dans ma tignasse, elle avait ajouté qu’elle arrivait encore à très bien voir les mensonges d’un petit garçon. Je n’en ai jamais douté !

La bouche pleine, je raconte à Matante Likho ma journée dans les moindres détails ; monsieur Schneider — notre prof de musique tyrannique qui, une fois de plus, a été injustement sur mon dos en classe — le pointage des matchs de soccer à la récré et autres balivernes de gamins. Elle m’écoute, même si elle semble concentrée sur le jeu, et place sa main dans ma chevelure bouclée.

— Tu sais, Dajbog, la musique, c’est un magnifique remède. Je ne laisserai personne t’éloigner de ça, tu comprends ? Surtout pas un dictateur !
J’adore ma nounou, mon surnom slave et ses cartes à jouer sans atouts.

* Monsieur Schneider, je suis le Dr Jacques, neurologue. Il n’y a pas de bonnes manières d’annoncer ce genre de nouvelles… Les tests confirment nos pires craintes, c’est bel et bien un cancer. Il s’agit en fait d’un type plutôt rare. Je vous épargne le nom du chercheur russe associé aux recherches, mais ce que je peux vous dire à ce stade-ci, c’est que nous devons réagir très rapidement. Je n’ai jamais vu de ma carrière un cancer si agressif. Cette maladie attaque rapidement les yeux, ce qui explique votre cécité soudaine. Les papiers pour votre employeur sont prêts et signés. Vous ne pourrez plus enseigner, j’en suis désolé. J’ai rejoint la responsable de la commission scolaire pour vous ce matin.

 

Lac Naococane, mai ’87

Le rapport mentionne froidement les faits. Le pilote et les quatre passagers abitibiens sont morts sur le coup. Le pilote, mon père et les trois autres patrons de la compagnie n’ont pas souffert. L’appareil a été retrouvé en cendres, consumé en majeure partie par un incendie post-impact.

Labrador Air Safari fait parvenir une carte à ma mère avec son logo et les documents d’assurances.

Une semaine plus tard, on reçoit une grosse boîte de carton brune. À l’intérieur, du poisson congelé et un sac de vêtements sales. Les effets personnels de mon père laissés au camp du Lac Naococane avant la tragédie. Ma mère, jusque-là en arrêt de travail, s’effondre aux pieds du colis, en arrêt indéterminé de vie.

Après les funérailles de papa, le départ de la parenté et finalement des sœurs maternelles, Matante Likho habite pratiquement à la maison. Elle passe l’été avec nous.

Fin juillet, on joue à Tetris moi et ma nounou lorsque ma mère s’extirpe enfin de sa chambre pour m’informer qu’on déménage à Sept-Îles. Elle s’est auto-prescrit de prendre le large.

C’est ainsi qu’une journée pluvieuse d’août, Matante et moi sommes devant le comptoir, à essuyer la vaisselle. Je réalise que ce sont possiblement nos derniers moments ensemble.

Elle passe tendrement la main dans mes boucles blondes et pose son linge. Matante Likho fait pivoter mon menton vers son visage, devinant ma tristesse. De son œil valide, elle jette un regard aux boîtes empilées partout dans la cuisine.

— Ne t’attache à personne, mon grand, même pas à moi. Souviens-toi bien, mon Dajbog : où que tu sois, personne ne pourra te faire le moindre malheur sans avoir à faire à moi. Même là-bas, sur la Côte-Nord. Je serai toujours là.

Je serre ses os sous sa veste noire en prenant une bouffée de souvenirs. Elle allait me manquer, ma mère d’adoption. Du moins, c’est ce je croyais à cet instant. C’était avant de comprendre le véritable sens de ses paroles.

** Le pilote ferme la porte du Beaver et regagne son siège à l’avant. Le visage dans le hublot, je crois un moment apercevoir madame Likhosky sur le quai. Elle lance son mégot vers l’avion en murmurant quelque chose d’inaudible. Qu’est-ce que notre femme de ménage fout là ? Je cherche mes lunettes. Nous décollons. Elle n’y est plus…

Mon prochain voyage de pêche sera avec mon garçon. Un moment père-fils, juste nous deux, pour resserrer les liens. C’est fou comme je regrette de l’avoir traité ainsi avant mon départ. Sans doute le stress des derniers temps au travail, le fait d’avoir une femme si triste et dépressive. Il avait peut-être foutu le bordel dans mon coffre à pêche, mais je n’aurais jamais dû réagir ainsi. Je suis mort de honte à la seule pensée de l’avoir frappé.

Soudain, un bruit me sort de mes pensées. Le pilote de l’avion vient de s’effondrer sur le manche, nous perdons de l’altitude.

 

Parc Ferland, juin ’93

C’est dans un quartier de maisons mobiles de Sept-Îles qu’on s’est parkés un temps. La roulotte du milieu, entre les deux sœurs de ma mère, les sœurs Deschenes.

Me voilà, le petit nouveau de la polyvalente Mingan, atterrissant tel un extraterrestre au camp d’entraînement du club Pee-Wee des Basques. Je n’ai plus ni amis, ni père, ni repères.

Il me faut, malgré le vent de face, avancer et apprivoiser cette nouvelle vie nord-côtière. Une vie attriquée de sous-vêtements en polar.

Je m’accommode peu à peu à l’omniprésence des cousins et cousines, à mon statut du gars de l’Abitibi. Je n’ai plus de contacts avec mon ancienne région. Même les cartes et les photos postées à Matante Likho demeurent sans réponse. Mon passé semble avoir flambé avec mon père.

À la fin du secondaire, après avoir vécu différents épisodes inexplicables, un événement précis confirme mes pires craintes.

Le feu éclaire la plage. Moi et les boys du hockey, on arrive avec quelques bières après une défaite contre Port-Cartier. Elle est là, magnifique, la sœur jumelle de Fred, notre gardien de but.

Un party de marée basse pour célébrer le printemps. Je l’invite à marcher plus loin. Elle rigole de ma tentative de bagarre ratée avec le gros défenseur adverse. Elle me parle de planche à voile et de jet ski. La nuit est parfaite, les planètes font un trait, je suis invincible. Je lui avoue être en amour avec elle depuis le tournoi d’impro de secondaire III et son fameux monologue sur les films d’horreur. Je lui déclare même que je suis prêt à la suivre à son collège de Montréal. Je cherche une brèche pour l’embrasser.

Elle se défile, creuse mon épaule de son visage. Elle m’explique que c’est trop compliqué pour le moment, qu’elle m’aime bien, mais qu’il y a quelqu’un d’autre. Je la serre dans mes bras, la nuit chavire. Son rejet me darde le cœur. Elle sera la première, la seule à atteindre cet endroit.

Suite à cet épisode, on a perdu notre goaler pour le reste de la saison. La méningite a emporté sa sœur jumelle en une bourrasque. Un mal de tête, la tempête, un court coma et… plus rien. C’est la consternation dans nos rangs. On a tous dû passer une batterie de tests et rencontrer le psychologue de l’école.

Même dans le bureau du psy, je garde pour moi ma théorie sur Matante Likho. Je prends la responsabilité du drame en silence.

Soudain, ça ne va pas bien du tout. Je fais des liens, je me repasse en boucle les phénomènes étranges qui ont été semés sur ma route. Je culpabilise de tout, même si je n’y suis pour rien. Je sèche les cours, évite mes amis et m’entraine pour avoir mal.

Mon quotidien devient un shake. Un mélange de musculation, d’alcool et de créatine. La trame musicale de cette période de ma vie est signée par Trent Reznor. Seul le sport me garde à flot.

Le secondaire terminé. L’orienteur me voit journalier à l’usine de fer Québec Cartier ; ma mère, ingrat de partir. Mes études se poursuivront à La Pocatière, avec son club de hockey collégial. Ma solution est d’être le plus loin possible des gens ayant de la valeur à mes yeux. Disparaître !

*** Je suis à l’intérieur d’une sorte de cauchemar. J’entends la voix de maman. De mon père me suppliant de me réveiller. J’entends même, parfois, les niaiseries de mon frère. Prisonnière de mon corps, je n’ai plus mal. Je reconnais la voix de ma meilleure amie. Il y a aussi l’ami de mon frère, le gentil gars de l’Abitibi, qui fait son tour. Je ne sais trop pourquoi, il n’arrête pas de me demander pardon. Ensuite, la vieille dame avec l’œil de pirate revient. Elle me tend la main et me libère.

 

Saint-Lin, janvier ’18

Un pickup est stationné devant mon chalet. Je reconnais tout de suite le lettrage de la shop. J’accélère le pas et débarre le coffre de mon auto à distance. Dominic l’ouvre et balance un sac de hockey à l’intérieur, puis il referme.

— Ta marche de santé ?
— Je promenais le chien avant d’aller le porter au refuge.
— Good ça ! En passant, on start ça de la même façon. Tu vas croiser Bernie sur la piste, il t’attendra là avec le cash. Ensuite, tu creuseras et récupèreras le coffre à outils au Domaine. Ah oui, j’oubliais ! Tu vas te rendre ensuite à Rouyn pour rencontrer un nouveau prospect prêt à signer pour notre club. Un petit défenseur offensif qui vient de se faire suspendre dans sa ligue. Check ton cell pour les instructions.
Une tape sur l’épaule et il rembarque dans son truck. Il baisse sa fenêtre en reculant.
— En passant, bonne petite équipe c’t’année, on peut faire un boute en série. Le monde est ben content. Ciao !

Après trois ans de hockey collégial, sans diplôme et encore moins de volonté d’en décrocher un, j’ai roulé ma bosse dans toutes les ligues miteuses de la Côte-Est. J’ai pris soin de ne détester ni de m’attacher à personne. Fin de carrière à Saint-Lin, après cinq saisons dans le semi-pro comme joueur. Monsieur Martel, le propriétaire du club et père de Doum, m’a offert un poste d’assistant coach. Une job payée à l’année, veste et track-suit de l’équipe fournis.

Il me loue aussi à bon prix un chalet et m’offre un side-line, non déclaré, de « livreur ». Les rumeurs mentionnent que son fils envisage reprendre le club prochainement. Mon avenir est, disons, incertain… Le courant ne passe pas trop entre moi et fiston.

Je n’ai jamais remis les bottes en Abitibi. C’est le bon moment pour faire un détour dans Noranda et prendre un thé avec Matante Likho. De la Côte-Nord en passant par Norfolk, Grandville et Lanaudière, elle ne m’a jamais répondu. Même si, au fond de moi, je sais qu’elle veille sur moi sans faillir.

Je me vois déjà me rendre à son appart pour lui piquer une jasette. OK, surtout pour lui ordonner de me laisser tranquille. Lui expliquer que ma vie ne rime à rien à cause d’elle. Que je dois faire le vide autour de moi avant qu’elle ne le fasse elle-même !

Depuis l’épisode de la méningite fulgurante, j’ai la folle certitude que toutes les personnes m’ayant fait du mal de près ou de loin ont été effacées du générique de la vie par mon ancienne nounou.

Je donne la laisse à Mélanie, la dame de la pension animale, en pitonnant mon code Visa.
— Je repasse dans 3 jours, ses jouets sont dans le sac.
— Pas de problèmes, on va bien s’occuper de lui, comme d’habitude. C’est vrai mon gros Dajbog, ben oui, gros toutou !
Je conduis ma Subaru jusqu’au lac des loups. Le ciel parachute de la neige sur la piste d’atterrissage. Standby, j’attends Bernie.

Lac des loups, janvier ’18

Bernie Leroux, alias Kenny Rodgers, lance la poche de hockey dans la boîte de son vieux Dodge Ram. Je referme le coffre enneigé de ma Subaru. Trois sourdes et rapides détonations se font entendre. Rapidement, d’intenses brûlures me grugent le bas ventre, le sternum et l’épaule. Le cowboy range son gun.

Le truck du barbu se pousse lentement sur la chanson The Gambler. Je suis cloué au sol sur un tapis d’asphalte blanc. Un fakir de 230 livres agonisant sur sa planche de clous.

Des camions hurlent à la route 117, tout près. Je suis incapable de bouger, étendu sur la vieille piste d’atterrissage du Lac des loups. Chaque tentative de mouvement m’électrocute la colonne. Impossible de sortir mon cell de ma poche.

Le sang réchauffe mon hoodie des Gladiateurs de Saint-Lin. Je boucane de l’âme par le ventre. Mon retour à Rouyn-Noranda devra attendre. J’ai presque de la pitié en pensant au sort que Matante va réserver à ce fils de pute de Bernie. Il va apprendre qu’on ne touche pas à ma carcasse sans en payer le prix.

La neige s’accumule sur mon visage. Voilà ! La mauvaise fortune m’aura finalement épinglé à son sombre babillard. J’aurai été fossoyeur durant mes 43 années de parcours. Je me demande comment la Likhosky pourra me sortir de là, cette fois.
Dans l’obscurité, je patiente. On annonce que bientôt ce sera la projection du film de ma vie. La scène finale sera digne d’un bon vieux Tarantino.
Entre deux mondes, je sens une main chaude balayer la neige sur mes joues. Une voix calme me répète : « Je suis là Pavel, je suis toujours là, Dajbog… »

**** Ce n’était pas joli à voir, boss. Oui c’est ça, l’accident de cette nuit, un peu avant le Domaine. Bernie Leroux, en plein ça, notre Kenny. Il était prisonnier d’la carcasse de tôle de son truck. Les ambulanciers ont dû lui shooter de la morphine en attendant les pinces de désincarcération. Ses jambes ; totalement broyées. Le bras de vitesse encastré dans la rate. Il beuglait sa vie, le pauvre. Il a claqué avant l’arrivée des pompiers.

Pas de passagers, non… Mais un témoin camionneur raconte qu’il a vu une vieille dame quitter le lieu de l’accident. Et on a trouvé une poche de hockey pleine de speed au milieu de la 117. Ç’a sûrement un lien avec le gars plombé au Lac des loups. 10-4 Sergent, je me rends à l’hôpital de Mont-Laurier.

 

Hôpital de Mont-Laurier, février ’18

Pour la première fois depuis mon réveil, j’arrive à m’asseoir dans le lit. L’infirmière me sourit en vérifiant mon armure de pansements.
— Ça ne sera pas douloureux, dit-elle.
Je lui souhaite réellement…
Elle m’informe que le médecin va bientôt passer, que les policiers, quant à eux, viennent faire leur tour depuis 3 semaines. Le doc n’a toujours pas donné son approbation pour m’interroger.
Un petit cartable en main, elle me pointe un colis sur la table de chevet en aluminium. Quelqu’un a laissé ce paquet à mon attention avant mon réveil.
— Je peux l’ouvrir si vous voulez ?
Toujours incapable de parler, je fais un signe de tête. Elle le déballe délicatement, en sort un grand sac sous vide et un jeu de cartes que je reconnais immédiatement.
— Bizarre… Il y a une carte avec seulement une adresse – 333 Côte Joseph, Saint-Lin-Laurentides. C’est pas trop loin de chez vous. Un de mes frères reste à Sainte-Julienne et est fan de votre équipe. Ohh cute ! Vous avez reçu des petites crêpes.
Je gonfle lentement et péniblement les poumons.
— Des blinis… Ce sont des saloperies de blinis de malheur…
J’ai retrouvé ma voix.
Et Matante Likho !

***** Elle tient bien emmitouflé son minuscule garçon contre sa poitrine. Le veille depuis bientôt 24 heures. Ma chef d’équipe exige qu’on libère la chambre depuis le début de notre quart de travail ce matin. Je prends un shooter de courage, prie le saint patron des infirmières, et j’entre.

— Elya, ma belle, il va falloir nous laisser partir avec Pavel, maintenant.

Ma voix est calme et maternante. La lumière ne s’allume pas. Je navigue tant que bien que mal vers les fenêtres de la pièce du troisième étage.

Elle fredonne une jolie berceuse slave dans la noirceur de la chambre d’hôpital. Je tire lentement les vieux rideaux.

Elya caresse les bouclettes de cheveux noirs de l’enfant mort-né. Je m’approche et aperçois la blessure à son visage. Je hurle instinctivement.

La pauvre a déposé son œil, un amas de chair ensanglanté, dans la petite paume de Pavel.
Elya chante de plus en plus fort.

Ma chef d’équipe entre en force avec une seringue, du personnel masculin et une camisole de force.

L’hôpital de Rouyn et le Bon Dieu n’ont plus rien à offrir à Elya Likhosky…

 

333 Côte Joseph, avril ’18

J’arrête la voiture et ouvre le coffre à gants. Je m’étire pour saisir le pistolet planqué sous les documents de cour et la carte d’affaires de l’enquêteur Hardy.

Les pansements m’écartèlent le torse dans une douleur familière. La nervosité m’embrouille l’esprit. J’attrape la boîte sur le siège passager avant de sortir péniblement.

Je me dirige vers la porte pour nos grandes retrouvailles. Je sonne avec le canon de l’arme et frappe avec ma botte.
— Matante ! Je crois qu’on doit discuter.
J’ai dans la main droite de la colère, dans l’autre, son thé noir préféré.

1 - Likho, ou Liho est une personnification du mauvais sort et de la malchance dans la mythologie et les contes slaves. C’est une créature effrayante n’ayant qu’un seul œil, souvent décrite comme une vieille femme décharnée vêtue de noir, ou encore comme un gobelin des forêts.
Claude Boulianne

Claude Boulianne

Originaire de la Côte-Nord et ayant vécu à Montréal et Sherbrooke, Claude est maintenant un Abitibien d'adoption, père de deux bambins born & raised dans la région. Il pratique le droit à Rouyn-Noranda, aime les Cubs et selon nos sources il dort quand même bien.
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